Le château Monte au Ciel

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Le château Monte au Ciel (ou Château des Angelots, des Sources, des Anges de la Nuit, Popkov).

Mars 2018. Le château se dresse devant nous, enfin. Trois quarts d’heure, pas une broquille de moins, à crapahuter dans le parc boisé du château, entre marécages, grillages et barbelés. Maintes fois nous mîmes notre agilité à l’épreuve en bondissant par-dessus des cours d’eaux. C’est donc les godillots humides que nous nous apprêtons à entrer.

Quelques marches pour atteindre la porte arrière, un pas pour franchir le seuil et… devant nous au sol, une dégoutation, un pentagramme l’ésotérique ! L’ésotérisme est étymologiquement, la doctrine des choses intérieures. C’est donc en parfait accord avec ce dogme que nous vient l’envie subite de glisser une multitude de choses à l’intérieur de ces trouducs occultes, auteurs de cet irrespectueux barbouillage.

Notre ire retombe à la vue des multiples bouquets de fleurs tendus vers les cieux par d’adorables chérubins ailés. Petits anges dés-arm-és contemplant impuissant l’inexorable descente vers Pandémonium de ce haut lieu qui fut autrefois un véritable Éden aux populeux évènements. Des Histoires d’histoire qu’il nous est impossible de vous narrer sans dévoiler par le fait le nom de ce lieu…

La suite de notre visite se fait au rythme des poutres de soutènement éparses en cette luxueuse gentilhommière. Tentures rouge pourpre, boiseries vert d’eau, carrelages à cabochons azur, et moult autres stigmates colorés participent à rendre ces structures imposantes négligeables face à la beauté des lieux.

Nous décidons de sortir par la grande porte, au bout de l’allée principale, face à l’église, nous refusant à reprendre l’éprouvant chemin de traverse, nos croquenots à présent secs.

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