L’usine aux Arpions

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L’Usine aux Arpions (ou Foot Factory ou l’Usine aux chaussettes).

Juillet 2020. “Hier encore on parlait de température caniculaire, et bien ça y est, maintenant c’est la canicule…” – Chloé Nabédian, France 2.

Haha ! Si dame météo croit penser arrêter les deux intrépides explorateurs que nous sommes avec ces 33°C sous abri… C’est bien mal nous connaître !

10 heures, notre véhicule garé judicieusement à l’ombre des thuyas et à quelques centaines de mètres de notre cible, nous partons frais comme des gardons à l’assaut de cette usine que nous avions localisée de longue date. Les heures interminables passées la veille sur Google Maps™ nous ont permis de fixer LE parcours optimum pour pénétrer la manufacture à l’abris des regards en un temps record.

Fort heureusement, il ne nous fallu que quelques dizaines de minutes, et ce grâce à notre haute capacité d’analyse de l’environnent pour réaliser que notre plan d’approche planifié la veille avait été réalisé avec une grande précision en regardant la vue aérienne d’une usine de la ville d’à côté : La boulette!

Bévue rapidement corrigée, car en moins de 2 heures, et quelques plaies provoquées par les champs de ronces, les chutes de murets et les reptations sur de petits morceaux de verre négligemment épars,  nous trouvons un nouveau moyen de renter dans l’usine…. par une porte ouverte.

Ce petit contretemps sous 43°C au soleil, a eu le mérite de mettre à l’épreuve notre légendaire thermorésistance, et ainsi,  d’en tirer le constat suivant : Au soleil, notre taux de chance de survie est proche de celui d’une motte de beurre. C’est donc plus proche de Démis Roussos  ayant couru le Marathon des Sables en K-Way®  que d’héroïques Argonautes que nous nous glissons dans le bâtiment  principal, le sillon fessier en gouttière.

L’usine est un immense labyrinthe. S’y perdre est donc chose aisée pour ceux n’ayant pas la chance d’avoir développé, comme nous, un sens de l’orientation poussé à son paroxysme. Ainsi, d’un pas vaillant, nous commençons notre visite de cette fabrique de chaussettes.

Quelques minutes heures plus tard, alors que nous hésitons à appeler la gendarmerie avoisinante pour nous aider à retrouver la porte de sortie, nous prenons la mature décision d’utiliser notre intelligence… en vain.

Tout espoir semble alors perdu, quand, par chance, nos yeux croisent ceux (Ndlr : ?) d’une des nombreuses bobines de coton présentes sur les lieux. Bon sang, mais c’est bien sûr (Raymond Souplex ©), notre culture universelle allait venir à notre secours. Un fil, un labyrinthe : La mythologie était notre porte de sortie. En déroulant du fil lors de nos déplacements, nous allons pouvoir identifier les endroits par lesquels nous sommes déjà passés, tel ce célèbre héros grec, le petit Poucet !

Bien nous en a pris, car quelques centaines de bobines de fil plus tard nous sortons de cette usine aux arpions, et retrouvons notre voiture stationnée….  en plein soleil.

Faites la file, et suivez le guide !

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